Carnet de route, 1er voyage au Brésil, Novembre 2009

Deux semaines magnifiques dans le Sud Est de ce pays grand comme un continent (16 fois la France). 3 régions visitées : Rio de Janeiro, bien sûr, et le littoral, en remontant vers l'est jusqu'à Buzios, puis au sud, le littoral Pauliste, autrement dit la "Costa Verde", de Rio à Parati. Le Parana, à l'extrême ouest du pays, zone frontalière avec le Paraguay et l'Argentine (bien sûr, pour la visite des incontournables chûtes d'Iguaçu), et enfin, le Minas Gerais, la région de Belo Horizonte, mais plus particulièrement Ouro Preto. Bref, nous avons parcourus un peu plus de 2000 km en voiture de location, sans compter les 3000 km effectués sur les lignes aériennes intérieures. Ça parait énorme mais, à l'échelle du pays, ça ne représente finalement pas grand chose. Il faudra y retourner... et ce sera avec plaisir.

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1er jour (vendredi 06 novembre 2009) Grenoble / Paris :

Évidement, quand on sait qu'un aussi long voyage nous attend, avec des transferts souvent interminables, on a tendance à être fatigués avant de partir... C'est à 13h20 que nous embarquons dans le TGV, direction Paris. Pour se ménager un peu, j'ai choisi des 1eres classes (surtout qu'avec les billets prem's ce n'est pas vraiment plus cher),

suivi d'un vol direct sur Air France. Notre avion ne décolle qu'à 23h20, on a le temps de flâner à l'aéroport.

Enfin on embarque et c'est la première déception du voyage. Les places numérotées que j'avais réservé sur internet ne sont plus disponibles, on sera donc privés de hublot (dommage pour une arrivée à Rio au petit matin) et surtout l'avion fait peur à voir. Un vieux Boeing 747 qui semble bon pour la retraite, on se serait plutôt attendus à ça sur un charter mais là...

enfin heureusement, le vol retour sera bien plus confortable, mais ça, on ne le saura que plus tard.

2ème jour (samedi 07 novembre 2009) Rio de Janeiro / Foz de Iguaçu :

Après une nuit (finalement assez calme) en vol, nous arrivons à Rio vers 8h00 heure locale (soit 11h pour notre "horloge biologique"). Le temps de passer les formalités de police (non sans mal, Odette ayant failli se faire refouler car son passeport ne "passait" pas dans la machine, sans qu'on sache pourquoi), nous nous retrouvons dans l'aéroport, pour attendre notre deuxième vol de la journée.

C'est à 13h30 que nous embarquons dans un avion de la GOL, pour un vol de 2 heures, à destination de Foz de Iguaçu.

L'avion est pratiquement vide (ce qui est courant sur les lignes intérieures brésiliennes). La baie de Rio baigne sous le soleil et j'en profite pour faire quelques clichés aériens de la Costa Verde. Pas de doute, les vacances ont bel et bien commencées.

L'arrivée au Parana nous surprend, on croit vraiment survoler l'Amazonie. Sauf qu'ici la forêt primaire a été détruite à 97%, malgré ce qui nous semble, au premier abord, ressembler à une forêt tropicale immense. Heureusement que ce qui reste de forêt est désormais classé parc naturel.

En milieu d'après-midi, nous atterrissons à Foz de Iguaçu,

un chauffeur de taxi nous attend pour nous emmener à notre Pousada car j'avais réservé en fait un "package" vol intérieur + hôtel + transfert, pour nos 3 jours à Iguaçu, avec l'agence Bresil-decouverte. Pratique, et ça coûte moins cher que d'acheter soi-même ses billets d'avion en ligne.

3ème jour (dimanche 08 novembre 2009) Foz de Iguaçu :

Nous sommes donc logés pour 3 jours à la Pousada Charmes Suites petite auberge de seulement 6 chambres, à l'ambiance familiale, sans prétention mais sympathique.

On remarque tout de suite les protections sur les murs d'enceintes (de belles têtes de morts, une clôture électrique et des pics pour, sans doute, embrocher les voleurs qui auraient l'idée saugrenue de venir nous dépouiller dans la nuit). On réalise alors que si le Brésil est un pays réputé dangereux, ce n'est pas complètement un mythe. Bien qu'il ne nous arrivera absolument rien de fâcheux durant toutes nos vacances.

Le matin, le patron de la Pousada (qui parle français) nous propose un taxi mais nous explique aussi qu'un arrêt de bus est tout proche et que des bus urbain font la liaison avec le parc national. Nous décidons donc de nous rendre aux chutes en bus. Ça fait couleur locale et en plus ce n'est pas cher du tout (2,20 R$, soit un peu moins d'1€ par personne).

Après environ 20 minutes de bus, nous arrivons au parc National des chutes d'Iguaçu (côté Brésilien). On passe l'entrée et on embarque dans un bus "double deck" à toit ouvert, direction les chutes proprement dites.

A peine débarqués du bus, nous faisons connaissance avec un coati (sorte de raton-laveur). C'est l'animal mascotte du parc national, il y en a partout et ils ne sont pas farouches... voire même agressifs si on laisse traîner un peu de nourriture.

Nous faisons quelques mètres à pied et les chutes nous apparaissent. Le spectacle est grandiose, un enchantement, mais ce n'est encore rien, à comparer de ce qui nous attends plus tard.

La visite des chûtes terminée, nous enchaînons par une visite au parc des oiseaux, situé juste à côté. Ibis rouges, flamants roses, perroquets bleus, jaunes ou multicolores, on en prend plein les mirettes. Une occasion assez exceptionnelle aussi de caresser un toucan !

La plupart des oiseaux évoluent en semi-liberté ou dans de très grandes volières, dans lesquelles on peut entrer.

4ème jour (lundi 09 novembre 2009) Chûtes d'Iguazu -Argentine- :

Le passage de frontière pouvant s'avérer un peu compliqué en bus (et effectivement, on se rend compte sur le terrain que ce n'est pas gérable car, en tant que touristes européens, il nous faut descendre du véhicule à la frontière, nous présenter -donc faire la queue- au guichet, faire tamponner le passeport d'un nouveau visa, remplir les formalités de police etc...), nous décidons d'utiliser les services de l'hôtel pour nous rendre aux chûtes côté Argentin. C'est donc dans un taxi/minibus, accompagnés par un couple de brésiliens en vacances (et bien sympas d'ailleurs), que nous embarquons.

Nous arrivons à l'entrée du parc national à 10h00, mais comme nous avons changé de pays, ici il n'est que 9h00 du matin, la journée commence à peine et nous évitons ainsi la foule trop nombreuse des touristes pendant une bonne partie de la matinée.

Nous passons l'essentiel de la journée à admirer les chutes, on ne s'en lasse pas ! Le tout, dans une nature luxuriante, agrémentée de nuées de milliers de papillons... mais regardez plutôt la vidéo, ça devrait vous donner envie :o)

5ème jour (mardi 10 novembre 2009) Foz de Iguaçu / Rio de Janeiro :

Notre avion pour Rio ne décollant qu'à 16h, nous décidons d'aller visiter le barrage d'Itaïpu. Ce barrage gigantesque (2ème plus grand du monde) alimente à lui seul en électricité, 90% du Paraguay et 20% du Brésil. Situé à quelques kilomètres de Foz de Iguaçu, sur la frontière Paraguayenne, un taxi nous y amènera depuis notre pousada et viendra nous rechercher 2 heures plus tard, une fois la visite terminée.

Malheureusement on ne pourra pas visiter l'intérieur, pour la simple raison qu'une tenue "correcte" est exigée (pas de tongs ni ne short, pour des raisons de "sécurité" parait-il) et comme on n'a pas prévu ça (et que le guide du Routard fait l'impasse totale sur cette précaution) on devra se contenter de la visite panoramique.

C'est sous un violent orage tropical que nous rejoignons l'aéroport (en bus), non sans quelques inquiétudes, la météo trop mauvaise ne permettant pas aux avions d'atterrir, et ce, pendant plus d'une heure.

Mais finalement notre avion ne souffrira d'aucun retard. C'est donc vers 18h que nous débarquons à Rio. On prend un taxi à l'aéroport, direction notre hôtel, situé sur Copacabana (Le "Copacabana Rio Hôtel" que j'avais réservé pour 3 nuits, depuis la France sur Booking.com). Un super hôtel, et très bien situé, au sud de Copacabana, à 2 pas d'Ipanema. Nous avons une suite très confortable au dernier étage, juste sous la piscine, avec un excellent petit dej' buffet, et tout ça pour 197 R$ (un peu moins de 80 €).

Vers 22h00, coupure d'électricité géante, pendant + de 2 heures, la ville entière est plongée dans le noir, et complètement paralysée... tout comme nous, coincés dans notre chambre, au 13ème étage ! On apprendra plus tard que le fameux barrage (celui là même que nous avions visité le matin même) est tombé en panne, suite aux intempéries ! Une bonne partie du Brésil et du Paraguay se sont donc retrouvés dans le noir. Il s'agit de la plus grande panne d'électricité du Brésil de tous les temps, et, bien sûr, il fallait que ça tombe sur nous....

6ème jour (mercredi 11 novembre 2009) Rio de Janeiro :

On nous avait tellement fait peur avec l'insécurité à Rio que nous nous sommes entourés de précautions, limite parano le premier jour. Argent caché, dans une pochette en tissus gardée... dans le froc, un second porte monnaie (leurre) dans la poche, avec un peu d'argent (50 R$, soit l'équivalent de 20€), à donner sans résistance en cas d'agression, pas de carte bancaire sur nous ni de passeport (seulement des photocopies), un petit appareil photo discret dans la poche, une tenue vestimentaire adaptée ("fringues" banales, sans marques), pas de bagues ni de bijoux, et au poignet, une simple montre (cadeau publicitaire bas de gamme) parce qu'il faut bien avoir l'heure. Ces précautions prises, il ne nous arrivera rien de fâcheux, c'était même peut être un peu surfait (?), on ne le saura jamais.

Le matin, nous commençons par faire connaissance avec la mythique plage de Copacabana, située à quelques mètres de l'hôtel.

Puis nous nous engouffrons dans le métro (très propre et sécurisé), direction le Centro. On se promène un peu dans ce quartier d'affaires moderne, on découvre ensuite la cathédrale Metropolitana, au design très futuriste,

puis vient l'heure de la balade pittoresque dans le "Bonde", ce tramway d'un autre âge qui nous emmène jusqu'au quartier Santa Theresa, via le quartier de Lapa et son fameux aqueduc.

Pour la petite histoire, les "places" qui consistent à s'accrocher comme on peut à l'extérieur, sont gratuites. Pour nous qui sommes assis, c'est payant, mais pas très cher (0,60 R$, soit environ 0,25 €).

Le soir, retour à l'hôtel et...

rebelotte pour une nouvelle coupure de courant, mais qui durera cette fois toute la nuit ! Sans que l'on sache vraiment ce qui s'est passé (seule une partie du quartier Copacabana s'étant retrouvé plongé dans le noir). Heureusement, on avait nos lampes de poche ! Mais pour la clim, eh bien il faudra faire avec... ou plutôt sans.

7ème jour (jeudi 12 novembre 2009) Rio de Janeiro :

Depuis que nous sommes arrivés à Rio, le temps est chaud (28 - 30 °C) mais le ciel reste couvert en permanence, ce qui commence à devenir gênant, si nous voulons monter au Corcovado et au pain de sucre, qui sont tout de même les 2 principales attractions de la ville, et sachant que nous quitterons Rio le lendemain. Impossible d'imaginer repartir sans avoir vu tout ça. En début de matinée, on décide donc de tenter la montée au Corcovado, malgré le ciel bien bas, en espérant que ça se découvre le temps d'arriver. On prend le bus devant l'hôtel, le trajet est plutôt long (une bonne heure) et c'est tant mieux car nous aurons droit à un violent orage pendant la durée du parcours. Arrivés à Cosme Velho (le quartier d'où l'on accède au Corcovado) il ne pleut plus mais le ciel est toujours très couvert. On s'apprête à se rendre à la gare du funiculaire...

quand un chauffeur de taxi nous accoste pour nous proposer de nous monter (pour le même prix que le funiculaire), au belvédère Dona Marta, situé à 400 mètres d'altitude, donc beaucoup plus bas que le Corcovado qui culmine à 700m.

De là, ce n'est pas le grand soleil, mais, au moins, la vue est dégagée. Notre chauffeur s'engage à nous monter aussi au Corcovado. On se décide donc sur cette option, sachant que le funiculaire, lui, va directement au Corcovado et ne passe pas du tout à proximité du belvédère, et, d'autant que j'avais lu dans le Routard que le coup du taxi était un "bon plan".

Pendant le trajet, notre chauffeur nous indique (dans un mélange hispano-portuguais, auquel on répond par un mélange hispano-franco-anglais) que, selon lui, le temps va se dégager et qu'il vaut mieux monter d'abord au Corcovado et aller ensuite le Belvédère. Il se révélera être un excellent prévisionniste, car effectivement, le ciel va se dégager (un peu) comme par miracle, juste au moment où nous arrivons aux pieds du Christ !

Après cette balade, nous reprenons un bus, qui nous déposera à côté de la plage de Botafongo, près du pain de sucre.

Parlons un peu des bus à Rio. Ils sont une bénédiction pour les touristes que nous sommes. Tout d'abord, leur nombre est impressionnant. On ne voit (presque) que ça dans les rues (ce n'est pas des conneries, regardez sur la photo ci dessus par exemple, juste derrière moi, on aperçoit déjà 4 bus). Les compagnies sont nombreuses et desservent tous les quartiers (du moins tous les lieux touristiques de la ville). Lorsque l'on est un peu paumés comme nous, aucun problème, il suffit de dire au chauffeur où l'on souhaite descendre, et il s'arrêtera au plus près (pas nécessairement à un arrêt). On souhaite que le bus s'arrête ? Il faut tirer sur la longue corde qui courre au plafond du bus et qui déclanche le "arrêt demandé". On se trompe de ligne ou de sens ? Pas de problème, le chauffeur vous dépose un peu plus loin et vous explique où prendre le bon bus (sans avoir à payer). En fait, on paye seulement après avoir passé le tourniquet, auprès de l'employé chargé d'encaisser. Enfin, pas de panique, même si on ne parle pas un mot de portuguais (c'est notre cas), les brésiliens sont souriants et pas stressés, mon anglais approximatif, mon espagnol encore plus approximatif et le ... langage des mains ont toujours et partout été bien suffisants pour se faire comprendre.

Dans l'après-midi, nous décidons d'aller au pain de sucre. Nos efforts sont récompensés, le ciel se dégage de plus en plus et nous profiterons d'une vue superbe sur la baie de Rio...

Tout en dégustant une excellente Caïpirinha !

En fin d'après-midi, nous rejoignons le secteur des plages, pour un arrêt à Ipanema, à 5 minutes à pied de notre hôtel.

8ème jour (vendredi 13 novembre 2009) Rio de Janeiro / Buzios :

Il ne nous reste que quelques heures avant de récupérer la voiture de location et de quitter Rio. Le matin, on profite un peu du soleil (enfin) au bord de la piscine située sur le toit de l'hôtel.

Puis nous décidons de prendre le métro, direction quartiers nord, pour la visite du stade Maracaña. Comme c'est jour de match, on ne pourra pas visiter les tribunes et ne verrons que les extérieurs, ainsi que les empreintes de pieds des joueurs mythiques. On reste un peu sur notre faim, mais c'est toujours mieux que rien.

L'après-midi, on prend livraison de la voiture, à l'agence Localiza située sur Copacabana (voiture réservée pour 8 jours par l'intermédiaire de Bresil-decouverte, encore eux, car ça nous permet de bénéficier d'un tarif vraiment avantageux). Le temps de récupérer nos bagages laissés à l'hôtel, et de sortir de Rio (sous un embouteillage monstre), nous voilà en route pour Buzios, où nous arriverons à notre pousada vers 20h00, après 170 km de route. Il faut chercher un peu notre chemin car la nuit est tombée.

9ème jour (samedi 14 novembre 2009) Buzios :

Aujourd'hui, on profite de cette agréable pousada (Pousada "Janellas do Mar", trouvée aussi sur Booking.com avant de partir). La vue est superbe, le temps aussi.

Au programme, un peu de repos dans le hamac installé sur le balcon de la chambre,

et la découverte des belles plages de la région. Celles de Buzios, rendues célèbres par Brigitte Bardot dans les années 60,

mais aussi les immenses plages de sable blanc à Cabo Frio.

10ème jour (dimanche 15 novembre 2009) Buzios / Congonhas (Minas Gerais) :

En fin de matinée, départ pour le minas Gerais. J'ai prévu de faire toute la route jusqu'à Ouro Preto, mais on se rendra vite compte que j'ai mal évalué les distances et que c'est beaucoup trop long (environ 800 km), surtout vu l'état des routes, de la conduite "à la Brésilienne"... et sans parler des nombreux accidents.

En fin d'après-midi, on décide donc de s'arrêter à Congohas. Il n'y a qu'un seul hôtel et ce n'est pas terrible (bruyant et confort sommaire), bien que la maison coloniale qui l'abrite, ait beaucoup de charme.

On se sent quand même plus en contact avec le pays, il est clair que peu de français ont l'habitude de s'arrêter ici, alors les gens n'en sont que plus sympathiques et ouverts à notre contact.

Bien sûr, on en profitera pour visiter l'église (située sur la même place que l'hôtel), un monument inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco, pour la beauté de ses sculptures.

11ème jour (lundi 16 novembre 2009) Congonhas / Ouro Preto :

Il nous reste environ 2 heures de route à faire, nous avalons ces derniers kilomètres sans encombre, sur une route couverte d'une poussière rouge, envahissant tout. Quelques kilomètres avant l'arrivée à Ouro Preto, nous faisons une halte à la mine d'or de Passagem, pour une descente au fond de la mine, dans un wagonnet à la "Indiana Jones" (sic "Le Routard").

Après cette visite, nous cherchons notre hébergement à Ouro Preto et notre choix se fixe sur l'hôtel "Solar Das Lajes" indiqué sur le Routard, et très agréable, avec une superbe vue dominante et panoramique sur toute la vieille ville.

Après s'y être installés, et avoir profité un peu de la piscine, nous partons à la découverte de cette ville baroque, entièrement classée Monument historique et Patrimoine culturel, par l'Unesco.

Le soir, un nouvel orage tropical plutôt violent, nous découragera de nous promener dans ces ruelles et nous passerons donc la soirée tranquillement à l'hôtel.

12ème jour (mardi 17 novembre 2009) Ouro Preto / Costa Verde :

Après un dernier tour en ville, pour visiter l'intérieur des plus belles églises (fermées la veille),

on repart en direction de notre prochaine étape : la Costa Verde, via Rio. Au bout de longues heures de route, nous arrivons à Rio en fin d'après-midi et on décide d'emprunter la route qui longe les plages : Copacabana, Ipanema, Leblon, puis Barra de Tijuca. On a prévu de dormir plus loin, sur la costa verde, mais la circulation et, à nouveau les distances pas toujours bien évaluées, font que l'on mettra beaucoup plus de temps que prévu pour sortir de Rio, suite à la traversée interminable des barras et leurs immenses centres commerciaux.

Et c'est finalement vers 21h00 que nous trouvons enfin un hôtel ouvert (après quelques bonnes galères), super bien situé et pas cher (100 R$, soit 40€, avec petits dej'), un emplacement "de rêve", juste sur la plage, à l'entrée de la réserve naturelle de Marambaia (Hôtel "Pousada Do Mar", à Marambaia praia).

13ème jour (mercredi 18 novembre 2009) Costa Verde, de Rio à Angra dos Reis :

Nous profitons un peu des plages autour de Marambaia,

puis nous nous engageons sur la BR101. Cette route en corniche serpente la côté sur 600 km, de Rio jusqu'à Saõ Paulo, et offre par endroits, des points de vues magnifiques sur l'océan et sur la baie d'Angra dos Reis.

Il nous reste malheureusement trop peu de temps pour pouvoir consacrer une journée (ou plus) à la visite d'Ilha Grande, c'est dommage mais il fallait aussi faire des choix.

Je n'ai pas encore parlé des restaurants brésiliens et ils méritent bien un petit paragraphe spécial. Les restaurants populaires sont toujours très avantageux. En dehors des restaurants plus "traditionnels" tels que nous les connaissons en France, il y a d'abord les restaurants "al Kilo". Comme le nom l'indique, on rempli son assiette et on paye, en fonction du poids des aliments. Avantageux quand on n'a pas très faim. Il y a bien sûr les fameuses Churascarias, restaurants de grillades où la viande est servie à volonté. Les serveurs passent inlassablement et déposent un nouveau morceau de viande dans votre assiette, jusqu'à ce qu'on dise Stop ! Une autre forme de Churascaria, plus répandue et moins cher : on commence par se servir à volonté de légumes dans une grande assiette, puis on ajoute un choix de 2 ou 3 viandes grillées par dessus. Le tout pour un prix assez dérisoire (7 R$ par personne, soit environ 2,80 €). Et ça donne ça :

Le soir nous nous installons dans une pousada agréablement située au bord de la plage d'Angra dos Reis (Pousada "Dos Sonhos").

14ème jour (jeudi 19 novembre 2009) Costa Verde, d'Angra à Parati :

On continue notre balade le long de la costa verde, émaillée d'arrêts visites (Vila Historica de Mambucaba), ou baignades.

Dans le petit village de Tarituba notamment, on trouvera une petite boutique artisanale avec de jolis objets et... des hamacs ! Je n'ai pas résisté à la tentation d'en ramener un, reste à savoir où l'accrocher (?)

En fin d'après-midi on s'installe dans une très agréable pousada à Parati (Pousada Canoeiros), un de nos meilleurs bons plans des vacances car très agréable (piscine et jardin tropical, au calme) et vraiment pas cher (80 R$, soit 32€, petits dej' compris) vu le niveau de prestation et le lieu quand même très touristique, on n'en revient pas.

Après avoir profité de la piscine, on termine notre soirée par une visite de Parati.

15ème jour (vendredi 20 novembre 2009) Costa Verde, de Parati à Marambaia :

Nous passons la matinée à flâner dans les rues de Parati, sous un soleil de plomb et une chaleur accablante (45°C)

puis arrive l'heure d'entamer lentement le chemin du retour, en nous imprégnant à nouveau des paysages de la Costa Verde.

Le soir, nous arrivons à Marambaia, avec l'idée bien précise de retourner dans le même hôtel qui nous avait accueilli 2 jours plus tôt. Malheureusement, les brésiliens sont en vacances. 3 jours fériés consécutifs (merci le guide du Routard pour avoir complètement oublié de parler de ça !). Une bonne galère nous attend pour trouver un lit. Tous les hôtels et pousadas affichent complets. Il faut d'ailleurs voir la marée humaine sur les plages pour le croire, impressionnant ! Dans les rues, il y a foule, ce sont les gens qui font la queue sur des centaines de mètres pour prendre le bus !

Finalement, on tombe sur un patron de pousada qui parle bien l'anglais et qui, comprenant le malaise, va passer quelques coups de fils à ses collègues pour finalement nous trouver une chambre, dans une autre pousada, face à la plage... ce qui est un très mauvais plan (à cause de la fiesta toute la nuit).

Évidemment, la seule chambre de libre ne dispose pas d'air conditionné, donc on dormira (ou essayera) la fenêtre ouverte, les boules quies dans les oreilles. Un mauvais souvenir, mais il en faut aussi pour pimenter les vacances. Le problème est que cette nuit d'insomnie tombe la veille du retour, qui présage d'une nuit dans l'avion, qui risque aussi d'être inconfortable mais bon...

16ème jour (samedi 21 novembre 2009) Rio :

Il nous reste une bonne journée avant de reprendre l'avion (décollage à 21h30). On décide donc de profiter de la plage et passons quelques heures à Ipanema.

Comme c'est jour férié, la plage est noire de monde, mais c'est sympa et "typique".

Ça nous reposera aussi de notre "nuit d'enfer". Ensuite, nous décidons de remonter au belvédère Dona Marta (jute sous le Corcovado donc, pour ceux qui suivent) avec la voiture de loc,

pour un dernier panorama sur la baie de Rio. Profitons-en, car il fait beau, le ciel est dégagé.

La fin d'après-midi annonce aussi la fin des vacances, on se rend à l'aéroport et rendons la voiture de location. Tout est en ordre, seule la roue de secours sera inspectée en détail (comme à l'aller d'ailleurs), il faut dire qu'avec les très nombreux nids de poules (euh... d'autruches, plutôt !) sur les routes, les crevaisons sont fréquentes. Inspection passée avec succès, il ne nous reste plus qu'à nous rendre à l'enregistrement des bagages.

Une dernière Caïpirinha et quelques frites pour patienter...

Et on embarque. L'avion est un bel airbus A330 d'Air France, celui-là même qui s'est crashé quelques mois auparavant, sur la même ligne et aux mêmes horaires, mais on n'a peur de rien (même si un autre vol, identique, a connu des péripéties pile 1 semaine après le notre, on ne peut pas toujours être au mauvais moment au mauvais endroit).

17ème jour (dimanche 22 novembre 2009) Rio / Paris / Grenoble :

Après un vol de nuit sans incident, nous arrivons à Paris à 11h30.

On enchaîne ensuite avec le TGV, pour arriver chez nous, à Grenoble, vers 20h30. Fatigués, mais avec l'envie de repartir bientôt...

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Voir aussi : Voyage au Brésil dans le NordEste

et la suite de nos "aventures" au Brésil, sur le site Passion Brésil

 

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