Carnet
de route, voyage au Brésil ( NordEste )
Novembre
/ Décembre 2011
Le Brésil, un pays continent dont une vie ne suffirait pas à faire le tour. Nous avions aimé notre premier voyage au Brésil en 2009 et voulions y retourner une seconde fois (mais pas la dernière !) pour découvrir tout autre chose, un voyage dans le NordEste, une région moins connue des touristes européens et pourtant magnifique, au point que... nous voulions y réaliser un rêve et nous l'avons concrétisé ! Mais je vous en reparlerai un peu plus loin...
Nous avons mis à profit nos 3 semaines sur place (il fallait bien ça !) parcourant une boucle de Salvador de Bahia à Saõ-Luis (en avion), pour rejoindre le fabuleux parc des Lençois de Maranhenses, puis Fortaleza, Natal, et enfin toute la côte de Natal jusqu'à Salvador (via Recife, Olinda, Maceio... en voiture de location). On ne s'en rend pas compte à notre échelle mais les distances parcourues sont gigantesques, nous obligeant à faire de nombreuses impasses, tout en traversant 8 états du Brésil : L'Etat de Bahia (Salvador), le Maranhão (Saõ Luis), le Ceara (Fortaleza), le Rio Grande do Norte (Natal), le Paraiba (Joao Pessoa), le Pernambuco (Recife), L'Alagoas (Maceio) et le Sergipe (Aracaju).
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Un préambule à ce voyage (et à la réalisation de notre rêve) était d'apprendre le Portugais du Brésil. Ce à quoi je me suis attelé pendant quelques mois avant le départ, grâce à la méthode ASSIMIL. À raison de 30 minutes par jour, la langue est maitrisée en moins de 4 mois. Pour être franc, je n'ai pas eu le courage de tout apprendre et d'aller au bout de la méthode, mais le niveau obtenu en un temps très court d'apprentissage, a été suffisant pour me débrouiller et, surtout, me faire comprendre et échanger avec les brésiliens. Notre première expérience de voyage au Brésil nous ayant laissé une certaine frustration à ne pas (ou peu) pouvoir communiquer, dans ce pays où la langue de shakespear est très peu pratiquée. |
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Commentaires
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1er jour (mercredi 16 novembre 2011) Grenoble / Londres :
Oui vous avez bien lu : Grenoble -> Londres ! Ce qui peut paraitre surprenant pour un voyage dont la destination est le Brésil. Mais les tarifs des billets d'avion ne suivant pas forcément la logique du trajet le plus court, c'est bien par Londres que nous avons transité, réalisant une belle économie à la clé, et pour un trajet finalement moins fatiguant (économie d'heures passées dans le TGV et dans les transports parisiens).
Nous embarquons donc à 19h, de l'aéroport de Lyon, pour un vol EasyJet à destination de Londres Gatwick où nous passerons la nuit dans un charmant lodge anglais (Acorn Lodge trouvé sur booking.com), à proximité de l'aéroport.
2ème jour (jeudi 17 novembre 2011) Londres / Salvador de Bahia :
Journée consacrée au voyage en avion. Nous partons de Londres tôt le matin et faisons une escale à Madrid, d'où repart notre vol Air Europa à destination de Salvador de Bahia, où nous arriverons dans la soirée.
3ème jour (vendredi 18 novembre 2011) Salvador de Bahia / Fortaleza :
Après une nuit passée dans une pousada sans grand charme mais pratique car proche de l'aéroport, nous allons faire un tour sur la plage, à 100 mètre de notre hôtel. Pas de doute, les vacances ont vraiment commencé, ça fait du bien de tomber sur ça au réveil !
Cependant on n'y passera pas des heures car nos vols s'enchaînent, un début de vacances un peu marathonien, mais on est venus pour voir du pays. A l'heure du déjeuner, nous prenons donc un taxi pour l'aéroport,
où nous attend notre vol vers Fortaleza.
Nous arrivons à Fortaleza vers 14h et nous installons à l'hôtel Sonata de Iracema (réservé via booking.com), un bel hôtel situé sur le front de mer avec une très jolie vue sur les plages de Fortaleza (dont l'eau est polluée et malheureusement impropre à la baignade... sauf pour les rats et ceux qui s'en accommodent).
On se rabattra donc sur la piscine de l'hôtel pour se délasser du voyage, avant d'entamer une petite promenade le long de la mer.
Au hasard de notre balade, nous tombons sur une fanfare qui enchaîne des tubes de Madonna ou ABBA. Il s'agit d'une fanfare de la police ! Pas qu'on soit étonné, dans ce pays où tout est possible, mais je m'interroge : nos policiers français sont-ils aussi mélomanes que leurs confrères brésiliens ?
4ème jour (samedi 19 novembre 2011) Fortaleza / Saõ Luis / Barreirinhas :
En fin de matinée, nous partons une nouvelle fois vers un aéroport, afin de rejoindre Saõ Luis. Un vol d'environ 1 heure pendant lequel il nous est donné d'admirer les grattes-ciel de Fortaleza,
contrastant ensuite avec la nature sauvage et désertique des lençois du Maranhenses.
Nous arrivons à Saõ Luis vers 14h. On découvre un tout petit aéroport de campagne, qui semble assez isolé et d'où on ne sait trop comment rejoindre le centre-ville.
On monte donc dans un taxi, direction la gare routière...
car nous devons prendre un bus pour Barreirinhas le soir même (j'avais trouvé les horaires des bus sur internet mais pas pu faire de réservation depuis la France).
Une fois à la gare routière, on prend nos billets et on laisse nos bagages à la consigne. Notre bus part à 19h30, on se renseigne sur les bus urbains, afin de rejoindre la vieille ville.
Quelques heures devant nous, c'est toujours ça de pris, pour visiter brièvement le centre historique de Saõ Luis (ville classée au patrimoine mondial de l'UNESCO).
Le soir, retour à la gare routière et en route pour... 4h de bus ! Car Barreirinhas est dans la "banlieue" de Saõ-Luis (une banlieue à l'échelle du Brésil s'entend, c'est à dire à 300 km).
5ème jour (dimanche 20 novembre 2011) Barreirinhas (Lençois Maranhenses) :
Nous sommes arrivé vers minuit à la pousada do Rio, à Barreirinhas. Pour les 2 jours d'excursion dans le parc des Lençois Maranhenses, j'avais réservé un "pacote" auprès de l'agence Bresil-decouverte (vols intérieurs, pousada à Bareirinhas, excursions privées en 4x4 et bateau, avec chauffeurs et un guide francophone juste pour nous pendant 2 jours).
Après un bon p'tit dej, nous partons donc pour les Lençois. On est tout de suite mis dans l'ambiance avec le passage d'un bac assez rustique (poussé par une barque),
puis nous partons à l'assaut des dunes, environ 1h de secousses, et de dérapages plus ou moins contrôlés, sur des pistes de sable vraiment très mou (chauffeur expérimenté indispensable !).
Nous arrivons à la lisière d'un paysage féerique,
que nous parcourons à pied : Lagoa de Peixe, Lagoa Bonita... La chaleur est accablante, le sable (quartz), très blanc, ne nous brûle pas les pieds mais on s'y enfonce jusqu'aux mollets,
avant d'être récompensés par un arrêt baignade.
A midi, déjeuner au milieu de nulle part. Un restaurant où les plats cuisent au feu de bois (il n'y a ni gaz ni électricité), et où on ne mange que les produits du jardin, c'est donc délicieux.
Ici les gens vivent en autarcie totale, avec tout de même une parabole (branchée sur groupe électrogène), récoltent le cajou et le manioc.
A la fin du repas, des hamacs nous tendent leurs bras, et nous tombons dans ceux de Morphée. Si vous entrez dans un restaurant, et que des hamacs pour la sieste, ainsi que le café vous sont offerts, c'est que vous êtes au Brésil.
Après une sieste réparatrice, nous partons en direction de Lagoa Azul. A nouveau une bonne heure de pistes de sable mou. A un moment donné la voiture fait un drôle de bruit. Notre guide nous explique que la transmission du 4x4 vient de lâcher, heureusement, on est presque arrivé au pied des dunes. Je dis "heureusement" car pour appeler du secours, il faut monter au sommet (à pied évidemment, la bagatelle de 85 m de hauteur) pour que le téléphone portable parvienne à capter un réseau.
Nouvelle balade dans les dunes, nous avons tout notre temps, il faut qu'un véhicule de remplacement vienne nous chercher, or le village est à environ 1 heure de piste...
Les Lençois (lençois = draps) Maranhenses, parfois nommés "Le désert Brésilien" (à tort car il pleut 300 fois plus qu'au Sahara dans ce vaste espace dunaire de 155 milles hectares). Ce climat crée un paysage surréaliste : un océan de sable entrecoupé par un oasis verdoyant. Pendant la saison des pluies (juin) le paysage dunaire offre un spectacle saisissant, avec des centaines de petits lagons qui se remplissent d'une eau cristaline, regorgeant de poissons et de petits crustacés. A la saison sèche, période où nous visitons, la plupart des lagons sont asséchés mais le cadre demeure grandiose et impressionne par son immensité.
Après quelques péripéties, nous finissons par avoir un véhicule de dépannage et la nuit est déjà tombée depuis longtemps lorsque nous rentrons à notre pousada, un peu fatigués mais la journée a été un enchantement.
Tout ceci ne nous découragera pas de sortir au resto puis de finir la soirée dans l'ambiance musicale survoltée (à la brésilienne) d'un petit bar du port.
6ème jour (lundi 21 novembre 2011) Barreirinhas (Lençois Maranhenses) :
Deuxième journée d'excursion avec notre guide. Nous partons le matin en bateau (voadeira) sur le Rio Preguicas.
Après environ 2 heures de navigation dans la mangrove,
nous faisons une halte dans un "bar de paille" où vit une colonie de macaques, en harmonie avec les quelques pêcheurs du coin.
Nous allons aussi faire connaissance avec un coati "semi-apprivoisé" (mais qui mord), ainsi que de nombreux perroquets et autres oiseaux en tout genre.
On monte ensuite sur la dune pour apprécier la vue,
avant de poursuivre par le fleuve jusqu'à Mandacaru,
un minuscule village qui nous donne la sensation d'être plutôt en Afrique qu'au Brésil, ne serais-ce qu'à la vue du taxi collectif local.
Nous grimpons ensuite au sommet du phare d'où la vue est superbe.
Ensuite, on choisi de déjeuner dans une paillotte sur la plage.
Au menu, un poisson frais pêché du jour.
On patiente le temps de préparation du repas, en sirotant une bonne caïpirinha
Après le repas : re-hamacs et re-sieste, on tient le bon rythme. Puis c'est le retour en bateau, jusqu'à notre pousada.
Vacances ô combien culturelles puisque nous avons appris à nous coucher convenablement dans un hamac (il faut se mettre "en travers" et non bêtement en long, dans le sens de la toile, afin d'être confortablement allongé, sans se retrouver "plié" en deux).
Là je pense avoir réuni tous les ingrédiens d'une soirée zen !
7ème jour (mardi 22 novembre 2011) Barreirinhas / Fortaleza :
Journée consacrée aux transports. A 9h00 du matin, nous reprenons le bus, retour vers Saõ Luis, où nous rejoignons l'aéroport, puis, de nouveau, un vol pour Fortaleza en fin d'après-midi. Ainsi nous faisons une grosse impasse sur Jericoacoara et tout le littoral entre Barreirinhas et Fortaleza, mais on ne peut tout faire, ce sera une bonne excuse pour revenir.
8ème jour (mercredi 23 novembre 2011) Fortaleza / Natal :
Nous avons passé la nuit dans une pousada tenue par un français, dans le centre de Fortaleza
C'est pas loin du Mercado Central, on va donc y flâner un moment. Ce marché couvert, réparti sur 5 étages, propose une multitude de petites boutiques essentiellement artisanales, ventes de dentelles, mais aussi hamacs, les indispensables tongs Havaianas, maillots de bain, tee-shits et autres fringues... à des prix attractifs.
En début d'après-midi, retour à l'aéroport, pour notre vol vers Natal, où nous pensions arriver dans l'après-midi. Malheureusement, l'avion aura 2 bonnes heures de retard. Le temps de récupérer la voiture de location, la nuit est déjà tombée lorsque nous arrivons à notre hôtel (réservé sur booking.com) situé sur la plage de Ponta Negra à Natal. La vue depuis la chambre est néanmoins superbe.
Nous sommes à proximité des restos de plage, on ne va donc pas s'en priver pour la soirée.
9ème jour (jeudi 24 novembre 2011) Natal :
La journée commence par une promenade sur la plage de Ponta Negra que nous pouvons déjà apprécier depuis la terrasse de notre chambre, proche du Morro do Careca, la dune emblématique de Natal.
Un rêve : Vivre à Natal. Je l'évoquais au début de ce récit, depuis longtemps, nous mûrissions l'envie de nous évader et vivre au soleil. Mon travail me permettant, avec un simple ordinateur, d'être quasiment opérationnel à n'importe quel endroit de la planète (pourvu qu'il y ait une bonne connexion internet), il ne restait plus qu'à trouver la destination idéale.
Alors non, nous n'allons pas nous expatrier définitivement au Brésil (d'abord parce que c'est administrativement parlant, très compliqué pour ne pas dire impossible) mais nous sommes venus à Natal, chercher un "pied à terre", afin de vivre, travailler et, tout simplement, passer à l'autre bout du monde, les quelques semaines de l'année qui nous semblent les plus difficiles à supporter en France, dans la grisaille et le froid.
Cette journée (et la suivante) vont donc être consacrées à la visite de nombreux biens immobiliers, avec le responsable d'une agence, préalablement contacté par internet.
Le soir, grâce à cette nouvelle connaissance, nous profitons d'un très bel hôtel sur la plage de Ponta Negra, pour un prix défiant toute concurrence.
10ème jour (vendredi 25 novembre 2011) Natal / litoral Norte :
Aujourd'hui nous allons visiter des maisons au nord de Natal, sur le littoral. Nous arrivons d'abord à Genipabu, où l'on embarque la voiture sur des sortes de radeaux (pas très rassurant), se déplaçant à la seule force d'une rame.
C'est ici le royaume des "Buggys" ces petits engins tout-terrains particulièrement adaptés à la conduite dans les dunes.
Nous faisons ensuite une halte au bord d'une rivière, investie par les touristes brésiliens, qui vivent à la brésiliennes et donc, ont tout naturellement transformé la rivière en bar-restaurant flottant !
Un peu plus classique, mais pas moins agréable, sera notre restaurant choisi pour déjeuner.
En fin d'après-midi, après de nombreuses visites immobilières, nous arrivons à Zumbi Praia. Là, nous allons passer la nuit dans une charmante petite maison située dans une résidence au bord de la plage. Charmante maison qui est désormais, la notre !
Difficile de résister à la vue, au cadre...
...ou à la magnifique piscine.
11ème jour (samedi 26 novembre 2011) litoral Norte / Natal :
Aujourd'hui l'heure est à la négociation d'achat pour obtenir la maison de Zumbi dans de bonnes conditions. Ce n'est qu'en fin d'après-midi que nous serons de retour à Natal, où nous nous installerons dans une pousada, sur la plage de Ponta Negra à nouveau. Ce soir, dégustation de sushis délicieux, dans un restaurant "au kilo"
12ème jour (dimanche 27 novembre 2011) Pirangi / Pipa / Natal :
Après le petit déj', nous partons pour les plages du littoral sud de Natal.
1er arrêt à Pirangi, où des pêcheurs au filet font l'attraction sur la plage.
Puis nous continuons jusqu'à Pipa.
Le soir, retour à Natal car la journée du lendemain sera consacrée à de nombreuses démarches administratives.
13ème jour (lundi 28 novembre 2011) Natal / BR 101 :
Grosse journées de démarches administratives. Je devrais d'ailleurs parler des offices de Notaire au Brésil, cela n'a pas grand chose à voir avec la France. On prend un ticket comme à la sécu, et on fait la queue en attendant son tour.
En fin d'après-midi nous sommes enfin prêts à prendre la route et continuer notre voyage. Pour éviter de rouler de nuit, on s'arrête dans la première pousada venue sur le bord de la BR101. Les chambres ressemblent plutôt à des box à chevaux qu'à des chambres mais pour une nuit, on va s'en contenter.
14ème jour (mardi 29 novembre 2011) Joao Pessoa / île d'Itamaraca :
La BR101 ne longe pas la mer, alors, à partir de Joao Pessoa, on prend les chemins de traverse. Nous arrivons à la pointe extrême orientale du Brésil,
et continuons alors par la petite route du littoral,
jusqu'à l'île d'Itamaraca (accessible depuis le continent par un pont) et ses jolies plages de sable fin.
C'est là que nous allons faire étape pour la soirée. Pousada Mar a Vista.
15ème jour (mercredi 30 novembre 2011) Olinda / Recife :
Aujourd'hui nous visitons Olinda, jolie ville colorée, aux nombreux bâtiments d'époque coloniale.
Olinda est toute proche de Recife, que l'on surplombe et dont on aperçoit les grattes-ciel modernes aux hasard des rues.
On poursuit ensuite jusqu'à Recife, le long de la plage de Boa Viagem. Plage magnifique mais fortement déconseillée à la baignade (il y a des requins ! ...et des accidents fréquents).
16ème jour (jeudi 1er décembre 2011) Recife / Saõ José da Coroa Grande :
On démarre la journée par la visite du vieux Recife et, notamment, son marché couvert.
Ensuite, nous reprenons notre route en direction du sud.
La longue étape à Natal nous a mis un peu en retard dans notre programme, ce qui nous oblige à zapper quelques belles plages (comme Porto de Galinhas) mais, de nouveau, la route reste éloignée du bord de mer ce qui nécessiterait de faire de longs détours pour chaque accès aux plages.
On se retrouve donc finalement à Saõ José da Coroa Grande, petit village qui semble perdu au bord de la mer, bien que touristique (Coroa = Coraux). Ici, comme d'ailleurs presque partout sur le littoral du NordEste, on peut plonger avec masque et tuba et partir à la découverte de la barrière de corail, qui s'étend à quelques km du littoral.
Nous faisons étape dans un petit hôtel sur la plage.
La soirée nous permet de tester une autre particularité brésilienne. un peu partout sur la place du village des vendeurs sont installés. Qui vend des brochettes, qui de la soupe, ou des frites. En se promenant des uns aux autres, on peut ainsi faire un "repas complet" pour quelques Reis (3 ou 4 euros).
17ème jour (vendredi 02 décembre 2011) Litoral nord Alagoas / Maceio :
A partir de Saõ José da Coroa Grande et jusqu'à Saõ Miguel dos Milagres, la route secondaire longe de nouveau la mer, nous offrant des vues superbes sur l'océan. Plages de rêves pour qui aime les cocotiers, le ciel bleu et la mer turquoise (c'est-à-dire, pour tout le monde).
Notre guide à Barreirinhas nous avait parlé de Saõ Miguel dos Milagres, il nous avait dit que, selon lui, c'était la plus belle plage du Brésil. On ne pouvait donc pas passer à côté sans vérifier. Mais quand même, aller à Saõ Miguel depuis Recife, ça se mérite un peu. D'abord, on se retrouve sur une route de plus en plus étroite et de moins en moins asphaltée. Jusqu'à devenir une piste sur quelques kilomètres. Mais à cet endroit, le paysage est magnifique !
Après quelques kilomètres de piste, on se retrouve face à une rivière. Visiblement, impossible d'aller plus loin. Là je vois un jeune "Peixe Boy" répondant au prénom original de "Platini" (le papa était fan de football). Celui-ci m'explique qu'un bac va arriver d'ici 5 minutes. Ouf, on est sauvés !
Quoique... en voyant arriver le bac, j'ai un petit pincement au coeur, va falloir monter là dessus avec la voiture ? Eh ben...
Après le débarcadère, on continue la route sur quelques km, jusqu'à arriver à Saõ Miguel dos Milagres. Je vais vous dire : ça en vallait la peine !
Pause baignade puis déjeuner dans un restaurant de bord de mer, un peu plus loin. Le restaurant affiche fièrement une énorme pancarte "Melhor comida da região", comme d'ailleurs la plupart des restaurants de la région, ce qui, devrait honnêtement se traduire par : "bouffe pas terrible".
Et on poursuit notre route jusqu'à Maceio.
Là on s'offre notre plus bel hôtel des vacances, avec vue panoramique sur la mer, depuis le lit. Mais il a fallut négocier dur le prix (qui n'a plus rien à voir avec celui affiché à la réception). C'est l'avantage de partir en vacances "hors saison".
Soirée resto avec un super groupe de musiciens, ambiance jazz et bossa nova,
avec en toile de fond, la superbe plage de Maceio.
18ème jour (samedi 03 décembre 2011) Maceio / Penedo :
Le matin on profite un peu de la piscine de notre bel hôtel.
Ensuite, nous partons sur l'autre plage de Maceio, moins exposée aux alizés, la mer y est beaucoup plus calme... et la plage forcément beaucoup plus fréquentée aussi.
A quelques km au sud de Maceio, se trouve Praia do Frances, une station balnéaire avec une belle plage. On y déguste un savoureux cocktail à base d'ananas, de lait de coco (et surtout d'Aguardiente !).
Nous poursuivons ensuite notre route, longeant la mer, des champs de canne à sucre ou palmeraies.
En fin d'après-midi, nous arrivons à Penedo. On n'a pas prévu d'y faire étape mais comme la nuit ne va plus tarder et qu'on ne sait pas trop ce qu'on trouvera plus loin, on décide de s'arrêter là, à l'hôtel colonial, à côté de l'église. On se dit que ça ne va pas être terrible et que la soirée risque d'être tristounette, on se trompe lourdement !
Ah, Penedo, notre plus beau souvenir ! Une soirée de rencontres exceptionnelles avec des brésiliens. Une soirée comme on en vit rarement. Après notre installation à l'hôtel, on part se promener dans les rues. On tombe sur une place où joue un groupe de Forro.
Les gens nous font signe de se joindre à eux, on n'hésite pas, on fait la fiesta avec eux,
ils nous prêtent leurs tambourins, nous tendent le micro, on chante, on danse et on boit des bières, on s'amuse quoi.
La soirée se termine en embrassades et chaleureuses accolades, j'ai l'impression d'être dans "Pekin Express", mais non, pas de "télé-réalité"c'est tout simplement la vraie vie, celle avec des brésiliens simples, chaleureux, attachants et adorables.
19ème jour (dimanche 04 décembre 2011) Penedo / Aracaju / Mangue Seco :
Au départ de Penedo, nous prenons le bac (on est arrivés un peu en retard mais le bac a fait machine arrière pour revenir nous chercher sur l'embarcadère !).
Nous arrivons ensuite à Pirambu, une plage où les tortues viennent pondre (comme c'est le cas sur de nombreuses plages du littoral Sergipe). Une association (Projet Tamar) s'occupe de protéger les nids en les balisant sur la plage,
et de soigner les tortues blessées, receuillies dans de grands bassins.
Nous continuons ensuite en direction d'Aracaju, mais cette ville nous déçoit un peu, on y abrège notre séjour.
On décide alors de continuer jusqu'à Mangue Seco. Mais on ne trouvera jamais ce lieu, très mal indiqué depuis la route. Qu'importe, on va se "perdre" sur une piste...
qui nous conduira sur la Praia Costa Azul, finalement la même (très belle) plage que Mangue Seco, puisqu'il s'agit d'une plage longue de 45 km !
Vu l'état de la piste, il n'est pas question d'aller plus loin aujourd'hui. Heureusement, on trouve une pousada où faire étape pour la nuit, parmi les quelques rares maisons du lieu.
20ème jour (lundi 05 décembre 2011) Linha Verde / Praia do Forte :
Une fois débarassés de la piste, nous rejoignons la BR101, surnommée, à juste titre, la Linha Verde sur cette portion de route.
ce qui nous conduit jusqu'à Praia do Forte, chic station balnéaire du littoral Bahianais.
Et enfin, le soir, nous arrivons à Salvador de Bahia. Nous allons loger dans une auberge de jeunesse du quartier Pelhourinho. Réputé pour être le quartier le plus dangereux de la ville, c'est aussi le plus animé, avec, le soir, de nombreux bars et musiciens de rue, que nous ne voulions manquer pour rien au monde.
De plus, cette auberge est tout à fait confortable, et à un emplacement stratégique.
21ème au 23ème jour (06, 07 et 08 décembre 2011) Salvador de Bahia :
Nos dernières journées au Brésil sont mises à profit pour découvrir Salvador de Bahia, pour nous reposer et finaliser quelques démarches administratives, le temps nous manquant pour espérer explorer à fond la baie de tous les saints. La ville de Salvador elle même étant très étendue.
Visite du Pelhourinho,
La ville haute et la ville basse,
Le Farol de Barra
Bonfim
Dernier hôtel à Salvador et dernier coucher de soleil sur la baie, depuis la fenêtre de notre chambre.
24 et 25ème jour (09 & 10 décembre 2011) Voyage retour :
Le 08 au soir, nous rendons la voiture de location à l'aéroport de Salvador, et nous embarquons à 1h25 du matin (avec 2 heures de retard) pour Madrid, puis Londres où nous arrivons en fin d'après-midi. On dort à Londres à l'hôtel Premier Inn Manor Royal très pratique, confortable et pas cher, avant de reprendre un vol sur EasyJet très tôt le lendemain matin pour Lyon. Arrivée à Grenoble samedi 10 décembre vers midi.
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Voir aussi : 1er Voyage au Brésil (Rio, Minas Gerais, Paraty, Buzios Iguaçu)
et la suite de nos "aventures" au Brésil, sur le site Passion Brésil