Carnet de route, voyage à Madère Mars 2011

Cette destination, fruit du hasard et des rencontres, nous est apparue soudain évidente, après qu'un ami, récemment expatrié sur cette île, nous ai parlé de "son" paradis. Il en parlait si bien, ...envie d'aller voir. Et comme sur Madère, rien n'est vraiment tout à fait ni comme ici ni comme ailleurs, cela donne au final, une semaine de vacances riche de souvenirs et d'envie d'y revenir. Il faut dire que cette destination est devenue très accessible... pour qui se donne un peu la peine de chercher les "bons plans". Ainsi, avec un vol à très petit prix, Lyon/Lisbonne/Funchal réservé sur EasyJet (110€/personne Aller/Retour), il aurait été dommage de s'en priver. Bien sûr, cela nous a "imposé" une escale touristique à Lisbonne, à l'aller comme au retour, c'était aussi pour nous l'occasion de découvrir cette ville (voir notre carnet de route "Lisbonne"), alors ne nous plaignons pas !

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1er jour (mardi 15 mars 2011) :

Départ de Lyon St Exupéry, après avoir laissé la voiture chez M.D.S. parc (un service bien moins cher que les parkings de l'aéroport et, au moins, c'est un parking gardienné), nous prenons notre premier avion, décollage à 10h30 du matin. Arrivés à Lisbonne en fin de matinée, on laisse nos bagages à la consigne et nous partons déjeuner puis nous promener en ville (voir le carnet de voyage "Lisbonne").

A 18h, nous décollons pour Funchal où nous sommes attendu à 20h, dans un bon restaurant d'Espatadas (spécialité de brochettes) avec notre ami et quelques expatriés français (je n'ai pas pris de photo au resto, j'ai trouvé celle-ci sur le web, ça ressemblait bien à ça...).

2ème jour (mercredi 16 mars 2011) :

Nous sommes logés chez notre ami Gilles, à Funchal, dans le quartier d'Ajuda, qui est le point le plus au sud de l'île. De l'appartement, situé en front de mer, la vue est magnifique.

Gilles a pris un jour de congé pour nous faire découvrir l'île. On commence par la montagne et les forêts d'eucalyptus. La route de Pico do Areiiro est coupée (car il a neigé ! quelques jours avant notre arrivée et les Madériens sont beaucoup moins habitués à voir de la neige que nous). On continue donc pour rejoindre Ribeiro Frio

là, une levada conduit au belvédère de Balcões, après quelques minutes de marche à pied.

Malgré un temps assez couvert, le panorama reste grandiose.

Les Levadas sont, à l'origine, des canaux d'irrigation. On en trouve partout à Madère. Elles ont plusieurs utilités : l'irrigation, la production d'hydroélectricité, ainsi que le tourisme, car elles offrent ainsi de nombreux chemins de randonnées.

3ème jour (jeudi 17 mars 2011) :

J'avais réservé depuis la France, une voiture chez Bravacar. Des prix vraiment bas (et des voitures en état très moyen mais bon, pour le prix il ne faut pas se plaindre). Nous en profitons donc pour explorer l'île. Aujourd'hui, nous allons longer la côte sud ouest.

On commence par Câmara de Lobos, puis le Cabo Girão (plus hautes falaises maritimes d'Europe, elles culminent à 510 m d'altitude), vue à couper le souffle.

On continue jusqu'au phare de Ponta do Pargo,

et empruntons la route de l'ouest de l'île jusqu'à Santa.

On rentre ensuite en bouclant notre circuit par une route montagneuse.

En quelques minutes on passe des champs de neige, sur un plateau semblable au Vercors, à la mer et aux palmiers dans un coucher de soleil digne d'une carte postal... ça c'est Madère !

Reconnaissons que regarder le soleil se coucher, tout en dégustant une bonne Poncha ("l'autre" boisson nationale Madérienne), c'est tout de même pas déplaisant...

4ème jour (vendredi 18 mars 2011) :

Il est des coins qui ne sont recensés dans aucun guide. Gilles nous a parlé de l'un d'entre eux, Fanal, en ces termes : au hasard d'une route, on se retrouve subitement quelquepart... où ? Peut-être en Afrique (?) Là s'érigent des arbres aux formes incroyables, le tout, planté sur un sol qui ressemblerait à s'y méprendre à de la moquette à 200€ le m2 chez Saint Maclou... Bon, il fallait qu'on aille voir ça de nos propres yeux ! Notre excursion du jour commence par la montagne, direction São Vicente au nord de l'ïle. On bifurque vers l'ouest, au niveau du belvédère d'Encumeada,

on se retrouve alors sur un plateau enneigé, nous sommes entourés d'éoliennes.

Encore quelques kilomètres, et nous voici à Fanal

On redescend ensuite, la route offre de beaux points de vue sur la côte nord,

jusqu'à Ribeira da Janela,

puis, Porto Moniz et ses piscines naturelles d'eau de mer.

Nous longeons alors la côte nord, d'ouest en est, en direction de São Vicente. Malheureusement, l'ancienne route pittoresque est impraticable et fermée en bien des endroits, mais les paysages restent magnifiques.

Peu après São Jorge, la route est coupée, on n'aura que le choix de rebrousser chemin, non sans avoir pris le temps d'admirer le courage des grutiers locaux qui travaillent dans des conditions... particulières.

5ème jour (samedi 19 mars 2011) :

Petite promenade du côté de Monte, où se trouve une belle église et un jardin botanique. Mais nous voulons surtout admirer la baie de Funchal, vue d'en haut. Il y a bien un téléphérique pour y aller depuis le port mais nous trouvons les prix prohibitifs. On choisi donc la voiture.

Une fois à Monte, les touristes se voient proposer une descente en "luge", moyen de locomotion utilisé autrefois à Madère mais aujourd'hui, ce n'est plus que pour les touristes donc bof...

Quitte à dépenser un peu d'argent, on préférera le faire en sirotant un verre sur la terrasse d'un bar branché, situé sur le toit d'un centre commercial de Funchal.

6ème jour (dimanche 20 mars 2011) :

Journée très ensoleillée qui nous permet de découvrir l'est de l'île, du côte de Caniçal, sous une lumière sublime.

En fin d'après-midi, nous montons voir le Christ.

Devant ce panorama, je n'irais pas jusqu'à dire que la vierge nous est apparue, mais presque.

7ème jour (lundi 21 mars 2011) :

La route du Pico de Areeiro est de nouveau ouverte, nous commençons donc la journée par monter au sommet de l'île 1818 m... ou presque (le Pico Ruivo culmine, lui, à 1862 m mais il faut y aller à pied - 5 h de marche - et nous ne sommes pas franchement équipés pour, vu les conditions climatiques)

On redescend ensuite vers le nord, jusqu'à Santana, village connu pour ses maisons typiques à toit de chaume. Enfin, celles qui restent sont surtout pour les touristes, mais en cherchant bien, on en trouve d'autres.

Nous empruntons la route du nord pour parcourir la portion que nous n'avions pas pu atteindre quelques jours plus tôt, la route étant coupée.

8ème jour (mardi 22 mars 2011) :

Dernière journée à Madère (déjà), on va se promener à Funchal, en passant par le marché couvert.

Ensuite un dernier regard sur la baie.

Et en fin d'après-midi nous rejoignons l'aéroport, non sans faire un détour par Pico de Facho, au dessus de Machico, d'où l'on a une vue surréaliste de l'aéroport (qui ressemble à un gros porte-avions vu d'ici).

Et enfin, à 20h nous décollons pour Lisbonne, mais ceci est une autre histoire...

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