Carnet de route, voyage en Camping-Car, septembre 2011 Albanie (+ Croatie & Monténégro) "Albania, the last secret". C'est en ces termes que le ministère du tourisme albanais invitait, encore récemment, à la découverte de ce pays. Nous ne pouvions résister à cette invitation au voyage, hors des sentiers battus, vers ce qui constitue, probablement, la dernière destination originale en Europe. Pays resté longtemps inaccessible et aujourd'hui encore peu proposé par les agences, l'Abanie échappe donc (mais pour combien de temps ?) au tourisme de masse. Si l'Albanie nous a enchantée par la beauté de ses paysages, par la gentillesse de ses habitants, par ce sentiment de liberté (très agréable en camping-car car cela devient tellement rare, partout ailleurs), le pays nous a tout de même déçu par son énorme manque d'hygiène. En effet, le problème de collecte et de traitement des déchets est entier, et il n'est pas toujours agréable de voyager au milieu de tonnes d'immondices. Au chapitre des "peut mieux faire", citons aussi les routes albanaises. Non tant pour leur qualité (les travaux d'amélioration du réseau routier sont permanents et très nombreux, partout dans le pays), que pour la dangerosité de ses usagers ! Malgré cela, le pays, et ses habitants, valent la peine d'être découverts. Ne disposant que d'à peine plus de 2 semaines de vacances, nous avons tout de même pu avoir un assez large aperçu de l'Albanie, le pays n'étant pas très vaste (de la taille d'une région française), même si, ici, les distances se comptent en temps, et non en kilomètres. Nous avons cependant parcourus près de 5000 km au total (depuis Grenoble), pour des vacances alliant découverte des villes et paysages albanais, sites archéologiques, et baignades dans les eaux transparentes de l'Adriatique et de la mer Ionienne. Commentaires (Ajouter - Lire)
1er jour (samedi 27 août 2011) Grenoble / Traversée de l'Italie : En début d'après-midi, nous prenons la route, direction l'Italie via Briançon et le col du Mongenèvre. Passage par le col du Lautaret, qui nous rappelle combien la nature est belle, si près de chez nous. Première petite pause sur une aire d'autoroute italienne, le Mont Blanc en toile de fond. On continue de rouler, nous passerons la nuit sur une aire de repos, près de Venise. 2ème jour (dimanche 28 août 2011) Slovenie, Croatie - Côte de Rijeka à Zadar - : Après la traversée de l'Italie d'Est en Ouest (850 km depuis Grenoble), nous arrivons en Slovénie. La spécialité locale étant le cochon de lait à la broche, cuit au feu de bois, on ne résistera pas à la tentation de s'arrêter dans l'un des alléchants restaurants. Une 50aine de km à parcourir sur les routes Slovènes, et nous voilà aux portes de la Croatie. On sort de l'Europe, le passage de la frontière s'avère fastidieux... surtout dans l'autre sens (nous sommes le dernier dimanche d'août, de nombreux vacanciers se préparent à faire plusieurs heures de queues à la douane). Nous marquons un premier arrêt plage à Senj. Je dis "plage" et non baignade car, curieusement, l'eau n'est qu'à 14°, un peu frais ! On longe la route côtière qui, de Rijeka jusqu'au sud de la Croatie, s'étire, tantôt en corniche, tantôt au raz des flots tout le long de l'Adriatique. 650 km de route magnifique. Évidemment, ça irait plus vite par l'autoroute mais c'est tellement moins beau. Le camping sauvage est théoriquement interdit en Croatie, quant aux "Auto Camps" qui fleurissent un peu partout sur le littoral, ils s'assimilent plus à des parkings (avec juste une borne électrique) où s'entassent caravanes et camping-cars, les uns à côté des autres, façon camps de romanos. Tout ça ne nous donne pas franchement envie. Alors, peu avant Zadar, on bifurque sur l'autoroute et on décide de passer la soirée et la nuit sur une aire de stationnement (quasi déserte). Certes, ce n'est pas très glamour, mais c'est pas pire qu'un "Auto-camp" et au moins, on ne se fait pas racketter. 3ème jour (lundi 29 août 2011) Croatie - Split, Riviera de Makarska, Dalmatie - : Nous connaissons déjà la Croatie (pays magnifique, que nous adorons), voir nos précédents voyages en : Dalmatie, îles du Sud et Istrie, îles du Nord + Plitvice. Il nous restait cependant à découvrir la région de Split. Nous profitons donc de traverser le pays, pour nous y attarder. On sort de l'autoroute au niveau de Sibenik (en zappant le parc de KRKA qu'on garde en réserve pour le retour) et on longe la côte jusqu'à Split, via Trogir. Jolie vue sur Primosten, au passage. Et enfin, arrêt à Split et visite de la vielle ville. Après midi, baignade dans les eaux cristallines de l'Adriatique. Nous poursuivons ensuite notre route, le long de la Riviera de Makarska. Au niveau de Gradac, sur la riviera Makarska, on voit un chouette grand parking désert, face à la mer, on a envie de squatter là et on tente donc de s'y installer pour la nuit, nous verrons bien si la marée-chaussée locale vient nous déloger. Et en fait, non. Tout se passe bien, soirée et nuit tranquille, dans un joli cadre, face à la presqu'île de Peljesac, avec pour seule compagnie, des chats abandonnés à qui on donne à manger. 4ème jour (mardi 30 août 2011) Monténégro : Au départ de notre bivouac à Gradac, nous poursuivons en direction de la Bosnie (ce pays ayant un accès à la mer au niveau de Neum, coupant la continuité Croate entre le nord et le sud de la Dalmatie. Jolis point de vue sur des lacs, peu avant la frontière Bosniaque. Puis passage de la frontière (une formalité). Mine de rien, c'est déjà le 5ième pays où nous mettons les pieds, depuis 4 jours. Enfin, nous voilà en vue de Dubrovnik, qu'on connaît déjà en large et en travers (voir 1er voyage en Croatie), donc on ne s'y arrête que pour prendre quelques photos panoramiques. Et nous arrivons à la frontière du Monténégro, de retour dans l'Union Européenne. Là on se fait taxer de 10 € (taxe écologique) et on nous colle une vignette sur le pare-brise. Je m'attendais à pire, ayant lu des commentaires sur des forums internet parlant de 30 €, à l'aller comme au retour. Au Monténégro, nous connaissons déjà Kotor et les magnifiques bouches du même nom pour y être allés depuis Dubrovnik (voir 1er voyage en Croatie). Alors, après une pause baignade, on s'arrête à Kamenari afin de prendre le Bac jusqu'à Lepetane, ce qui nous évite de faire tout le tour du Fjord, via Kotor, soit probablement pas loin de 2 heures de route de gagnées, et un baptême de mer pour notre vieux, mais néanmoins fidèle, Renault Master. On découvre alors le littoral Monténégrin. De longues et larges plages de sable fin et, partout, des annonces de promotion immobilière. Nul doute que le tourisme balnéaire est en train d'exploser dans ce tout petit pays. C'est finalement à Ulcinj, sur la dernière immense plage du Monténégro, avant l'Albanie, que l'on s'arrête pour ce soir. Nous y passerons la nuit, accompagnés par un couple d'Allemands en camping-car. Un pastaga, des olives, une grande plage et la mer, Odette n'en demande pas plus pour être heureuse. 5ème jour (mercredi 31 août 2011) Albanie - Shkodër, Tirana, ElBasan - : Nous voici enfin aux portes de l'Albanie, nous passons la frontière à Sukobin, par une toute petite route sinueuse mais l'autre accès (via Hani Hoti) est déconseillé par le site du ministère des affaires étrangères en raison d'importants travaux sur la route. A propos de routes, Monsieur Michelin n'ayant pas encore eu l'idée de visiter l'Albanie (pas plus que le "Routard"), c'est équipé du "Petit Futé" (pas toujours très futé d'ailleurs) et d'une carte routière de chez Freytag & Berndt trouvée sur Amazon.fr (et assez bien faite, bien que comportant quelques approximations) que nous nous sommes aventurés dans ce pays. Et c'est l'entrée en SHQIPËRIA (Albanie), littéralement "pays des aigles" comme nous le rappelle le drapeau national. Nous arrivons à Shkodër, premier contact avec une grande ville Albanaise. Ici, peu de feux tricolores, alors c'est un peu l'anarchie à chaque carrefour. Dangereux pour les véhicules, mais surtout pour les piétons. On change nos euros en leks dans une banque du centre-ville et en profitons pour visiter. Les rues (certaines piétonnes) abritent quelques belles maisons anciennes. Nous allons aussi visiter la cathédrale, qui présente peu d'intérêt architectural mais qui doit surtout sa célébrité au fait que le pape Jean Paul II, y a célébré une messe lors de sa visite en Albanie, en 1993. Nous partons ensuite sur les rives du lac de Shkodër (le plus grand lac des Balkans) pour une pause baignade. On poursuit ensuite notre route jusqu'à Tirana, la capitale. Mais cette ville va vite nous flanquer des boutons ! Extrêmement polluée, embouteillages et concerts de klaxons, peu ou pas de feux tricolores aux intersections, encore moins de panneaux de signalisation. Le tout, agrémenté de montagnes de poubelles, avec une voirie pas toujours en état... Il y avait peut être (même certainement) des trucs à découvrir à Tirana mais nous, ça nous a donné plutôt l'envie de fuir immédiatement. Chose qui n'était d'ailleurs pas si simple à réussir, vu les difficultés à trouver son chemin dans ce tumulte et devant l'absence de signalisation. Bref, après avoir enfin trouvé la direction d'Elbasan, un rafraîchissement bien mérité, s'impose. La bière (Albanaise) est délicieuse, notamment la "Tirana" que nous avons découvert plus tard (désolé pour les Pays-Bas et la Amstel). Nous parcourons alors la très jolie route de montagne, reliant Tirana à Elbasan, elle offre de beaux points de vue et de magnifiques panoramas à 360° par endroits. La nuit tombe lorsque nous arrivons à Elbasan. On se gare sur un parking "pour minibus" dans le centre-ville (où on passera la nuit) et partons à la découverte de cette charmante ville. C'est le "Xhiro" le moment (aux alentours de 19h) où tous les albanais sortent de chez eux pour se retrouver aux terrasses des cafés, il y a foule dans les rues et les gens sont sur leur 31. On va dîner au restaurant dans les remparts, dans un très joli cadre. D'ailleurs nous irons au restaurant tous les jours en Albanie, étant donné qu'on y mange très bien et que ce n'est jamais cher (compter autour de 5 ou 6 €, voire 10 € grand maximum, par personne, pour un repas complet). 6ème jour (jeudi 1er septembre 2011) Berat : On quitte Elbasan en direction de Berat, ville inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco. Les routes albanaises sont plutôt dans l'ensemble en meilleur état que ce à quoi je m'attendais, mais on y croise en permanence, tous types d'usagers. De la vache égarée en passant par la charrette tirée par un cheval ou un âne. Sans oublier les très nombreuses Mercedes, dont certaines ont visiblement fait plusieurs fois le tour du compteur. Arrivés à Berat, nous visitons les vieux quartiers de Gorica et Mangalem. Dans Mangalem, au hasard des ruelles, une porte s'ouvre. Un Albanais qui parle un peu le français, nous a entendu. On discute 5 minutes ensemble et il nous invite spontanément à venir boire un verre de vin "artisanal". Nous sommes en fait avec le propriétaire de l'hôtel Nasho Vruho (site internet). Faisons lui un peu de pub, méritée, car ce n'est pas tous les jours, en France, que les hôteliers nous offrent un verre lorsqu'on passe simplement devant leur hôtel. Ça c'est l'hospitalité Albanaise ! Ensuite, nous montons à la "Kalaja" (citadelle). La grimpette, sous la chaleur et les pavés glissants, est difficile, d'autant plus avec un verre dans le nez, mais on y parvient. Là, en fin de visite, nous rencontrons un restaurateur qui m'a vu avec "Le petit futé" à la main. Ce brave homme a visiblement une dent contre le guide et veut nous prouver que les informations le concernant ne sont "pas à jour". Comme il est l'heure de déjeuner, même bien avancée et qu'on n'a rien dans le ventre à part du vin, on se plie de bonne grâce à sa demande. Nous allons déguster 6 plats différents de cuisine traditionnelle Albanaise. Byreks et autres poivrons farcis au menu. Un véritable festin et un pur régal pour 700 leks (soit 5 €), bien loin, effectivement, de la critique du "Petit Futé" pour ce restaurant traditionnel "Onufre" (page 179 du guide). [Fin de l'écran publicitaire]. 7ème jour (vendredi 2 septembre 2011) : Vlora et la riviera La veille au soir, nous avons parcouru les kilomètres séparant Berat de Vlora, où nous nous sommes mis en stationnement pour la nuit, vers la sortie de ville, sur un petit parking devant des hôtels et les plages "luxe" de la riviera. Il n'y a de toutes façon pas de camping en Albanie (ou très peu ?). En tout cas, le camping sauvage est la règle. Balade dans les rues de Vlora le matin. Les femmes albanaises, si elles sont rarissimes à porter un voile islamique (dans ce pays pourtant musulman à 90%), sont, en revanche, très nombreuses à se protéger du soleil avec de petites ombrelles importées d'Asie. Une coutume qui pourrait d'ailleurs agréablement s'étendre un peu partout en Europe et dans le monde, si seulement on pensait à se servir de ces parasoleils pour un usage autre que décoratif, sur des coupes de glace ! Après Vlora, nous prenons la route de la riviera. Passage par Orik... ... puis la route monte en lacets, offrant de beaux points de vue sur la mer. Ça grimpe sec jusqu'à un col, à plus de 1 000m d'altitude, partant du niveau de la mer. La vue est à couper le souffle ! Belles plages en toile de fond, une nature encore sauvage et préservée sur cette portion de la côte Ionienne. On fait une pause déjeuner puis baignade, sur la plage de Dhërmi. Le bivouac pour la nuit sera très agréable : sur un grand terre-plein, quelque part sur la route en corniche, au sud de Dhërmi. Seulement dérangés par un troupeau de chèvres à l'heure du p'tit déj. 8ème jour (samedi 3 septembre 2011) La riviera et Saranda : Seconde partie de la riviera Albanaise, nous allons poursuivre notre chemin jusqu'à Saranda. La route nous offre encore de magnifiques points de vue sur des plages et criques en abondance tout au long de la côte. Après une pause près d'une fontaine pour faire le plein d'eau (l'eau coule en abondance en Albanie, ce qui est bon à savoir quand on voyage en camping-car). Un Albanais nous demande de le prendre en stop, ce qu'on fera jusqu'à Saranda, bien que la conversation soit un peu laborieuse et limitée, lui ne parlant ni l'Anglais ni l'Italien et nous, pas l'Albanais. A Saranda, dernière grande station balnéaire de la côte, située face à l'île de Corfou, on fait une pause déjeuner, suivi d'une après-midi baignade. Le soir, on prend la route de Butrint, qui se trouve à quelques kilometres de Saranda. Ce grand site archéologique, de ruines Grecques et Romaines, situé tout au sud de l'Albanie, n'a rien à envier aux vestiges de la Grèce. On va dormir sur place, bercés par les aller et venues d'un bac pour le moins original (tiré par un câble). 9ème jour (dimanche 4 septembre 2011) Butrint : Dès l'ouverture, nous entrons sur le site de Butrint. Ce site étant visité par de nombreux touristes, mieux vaut être sur place de bonne heure. Colonnes, baptistère, arènes, fontaines et mosaïques anciennes au programme. A l'heure du déjeuner, nous décidons d'aller à Ksamil, village situé entre Butrint et Saranda. Plages idylliques de sable fin et blanc, îlots et mer turquoise, on se croit aux caraïbes. C'est très beau et, surtout, c'est propre ! Si rare qu'il faut le signaler. Dégustation de dorades au barbecue, absolument délicieuses, dans un cadre de rêve. Puis farniente sur la plage, un repos bien mérité. Et enfin, le soir, on tente d'aller voir "la plus belle plage d'Albanie", selon "Le Petit Futé". Malheureusement, cette plage aurait été achetée par le ClubMed, dans l'intention d'y construire un grand complexe hôtelier. Toujours est-il que l'accès y est impossible (route fermée, interdite aux personnes ne faisant pas partie du chantier !) on n'aura donc droit qu'à la vue de loin. Et de loin, ça nous parait bien moins chouette que Ksamil (et toc !). On dormira plus loin sur une route de montagne en direction de Gjirokaster, au niveau d'un col. 10ème jour (lundi 5 septembre 2011) Gjirokaster : Gjirokaster, c'est un village de maisons ottomans, en pierres et toits de lauze, classé au patrimoine mondial de l'Unesco. Ça mérite assurément un détour (même si j'ai nettement préféré Berat). Nous y arrivons en début de matinée pour la visite. A l'heure du déjeuner on s'arrête dans un petit resto, sur la route. Il n'y a pas de menu et tout le monde mange la même chose. Malheureusement, la serveuse va en profiter pour "nous allumer" en nous faisant payer le prix fort. Comme quoi, la notion de touristes vache à lait a aussi déjà court ici, parfois (à l'avenir, on se méfiera). Nous partons ensuite en direction du (ou "à la recherche de"...) site archéologique de Byllis. On traverse des champs d'exploitations pétrolières, plantés de derricks dignes du farwest. Le site de Byllis est assez mal indiqué, perdu dans la campagne, mais nous parvenons à le trouver. Là, on se sent seuls au monde, (presque) comme des archéologues intrépides du XIXe siècle. Personne sur le site, dont l'accès est libre et gratuit. Ce qui réserve aussi quelques rencontres improbables (dindons, tortues...). 11ème jour (mardi 6 septembre 2011) Appolonia et Durrës : La veille au soir, nous avons roulé jusqu'au site archéologique d'Appolonia, afin de dormir sur place et démarrer la visite le matin, dès l'ouverture. Lorsque nous arrivons, le parking est désert. Nous serons ensuite rejoins par un couple de retraités français, en camping-car. Partis de France depuis 2 mois, ils ont parcouru toute la Grèce. Nous ne seront donc pas seuls sur notre bivouac. Appolonia propose des vestiges intéressants. A noter que les fouilles se poursuivent toujours à l'heure actuelle sur la colline, notamment par une équipe d'archéologues français. Dans l'après-midi, nous arrivons à Durrës. La plage n'inspire pas à la baignade. On y passera tout de même la soirée et la nuit (enfin, pas sur la plage de la photo ci-dessous, quand même !) 12ème jour (mercredi 7 septembre 2011) Durrës et Shengjin : Le matin, nous visitons Durrës. Des ruines romaines sont visibles en pleine ville. Parfois même, les maisons sont construites dessus ou juste à côté. A voir : les vestiges d'un bel amphithéâtre romain ainsi que des thermes. On prend ensuite la direction de Shengjin, longue plage de sable, située entre Durrës et Shkoder. Nous y passerons l'après-midi, la soirée et la nuit. Avec, le soir, une halte dans un délicieux restaurant de spécialités Kosovar. 13ème jour (jeudi 8 septembre 2011) Shkoder et Ulcinj (retour Montenegro) : Opération "Un doudou contre un sourire". Nous ne sommes pas partis les mains vides en Albanie (c'est l'avantage des voyages en camping-car). Nous avions fait la collecte autour de nous et sommes partis avec une cargaison de peluches, jouets en tous genres, vêtements... distribués aux enfants et familles pauvres rencontrées tout au long du parcours. Un moyen de joindre l'utile à l'agréable. Devant les sourires de tous ces enfants (et de leurs mamans) croisés sur notre chemin, on ne peut que vous encourager (si vous envisager de visiter l'Albanie) de faire la même chose. Nous n'avons eu aucun mal à distribuer tout notre précieux chargement, au fil du voyage. Fin de l'épisode Albanais, après un dernier tour dans Skhöder, nous voilà de nouveau à un poste frontière (longue attente), puis après-midi et soirée sur la plage d'Ulcinj au Monténégro. 14ème jour (vendredi 9 septembre) Croatie - Dalmatie - : Chemin du retour, re littoral Monténégrin et re-bac. Après-midi agrémentée d'un long arrêt baignade, dans un village au sud de Dubrovnik. Le soir, on roule jusqu'en Bosnie où on s'arrête pour la nuit, au bord de la mer, près de Neum. 15ème jour (samedi 10 septembre 2011) Croatie - Riviera Makarska - : On pourrait prendre le chemin du retour via l'autoroute mais comme nous ne sommes pas pressés de rentrer, on choisi de nouveau la riviera Makarska, avec après-midi baignade et snorkeling dans une eau chaude et limpide. 16ème jour (dimanche 11 septembre 2011) Croatie - Parc de KRKA - : Nous avons passé la nuit sur une aire d'autoroute, entre Split et Sibenik, ce qui nous permet d'arriver assez tôt aux chûtes de KRKA, avant l'affluence touristique. On connaissait déjà Plitvice (voir notre 2ème voyage en Croatie), il nous manquait KRKA, pas loin d'être aussi beau. Et on ne se refusera pas le plaisir de la baignade jusque sous les chûtes. Point de vue imprenable. Ensuite, picnic au sud de Sibenik, qui sera suivi d'une après-midi baignade (notez comme le rythme se ralenti). 17ème jour (lundi 12 septembre 2011) Croatie, Slovénie : Après la nuit, passée de nouveau sur l'autoroute, du côté de Zadar, nous reprenons la route du littoral. Dernier après-midi de plage, dans un village situé près du pont menant à l'île de KrK. et, enfin, soirée au resto "cochon de lait", en Slovénie, histoire de finir les vacances aussi bien qu'elles avaient commencées. 18ème jour (mardi 13 septembre 2011) Traversée de l'Italie et retour Grenoble : Retour en France, via des autoroutes Italiennes bien surchargées en camions.
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